« Il existe aussi des romans d’un autre genre, de faux romans comme ceux de Gombrowicz, qui sont des sortes de machines infernales. Gombrowicz a une très bonne connaissance de la psychanalyse, du marxisme et de bien d’autres choses, mais il garde à leur égard une attitude sceptique, si bien qu’il construit des objets qui se détruisent dans l’acte même de leur construction – créant ainsi le modèle de ce qui pourrait être un roman à la fois analytique et matérialiste. »
Jean-Paul Sartre, « Sartre par Sartre », Le Nouvel Observateur, N° 272 du 27 janvier 1970.
Parce qu’écrire ne va pas sans lire, et parce que les écrivains que j’admire me donnent plus que jamais envie de prendre la plume, dans le ce quatrième épisode, je me penche sur Cosmos de Gombrowicz. J’essaie de comprendre ce qui fait le génie de cet auteur et de son roman qui m’a tant fascinée à travers une analyse qui, je l’espère, sera intéressante.
Bonne écoute !
Bibliographie partielle :
GOMBROWICZ, Witold, Cosmos, Editions Denoël, collection “folio”, Paris, 1989.
BELLOUR, Raymond, « Lignes de vie », Magazine littéraire, avril 1991.
BENOIST, Jean-Marie, « L’ancillarité chez Gombrowicz », Cahier de l’Herne Gombrowicz, Editions de l’Herne, Paris, 1971.
BUUREN, Maarten VAN, « Witold Gombrowicz et le grotesque », Littérature, vol. 48 / 4, 1982, p. 57‑73.
CHEVALIER, Jean et GHEERBRANT, Alain, Dictionnaire des symboles: mythes, rêves, coutumes, gestes, formes, figures, couleurs, nombres, Paris, Robert Laffont : Jupiter, 1997.
PANCRAZI, Jean-Noël, « “Cosmos” ou l’équipée de l’absurde », Magazine littéraire, avril 1991.
QUINSAT, Gilles, « La fantasmagorie », in Gombrowicz vingt ans après, Christian Bourgois, Paris, 1989.
SALGAS, Jean-Pierre, « Un roman sur la formation de la réalité », Witold Gombrowicz ou l’athéisme généralisé, Éd. Seuil, Paris, 2000, (« « Les Contemporains » »).
WŁODARCZYK, Hélène, « Création de signes ex nihilo », Gombrowicz, une gueule de classique ?, Institut d’études slaves, Paris, 2007.
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