La Bête du Bois Perdu, le conte qui cachait un conte

 La bête du Bois perdu, c’est l’histoire de Sybil, qui décide un jour de partir chasser la bête qui a décimé sa famille et qui hante ses pires cauchemars. C’est aussi l’histoire de Rose, qui erre dans les bois à la recherche de sa mémoire égarée. C’est surtout l’histoire d’Espérance, ce monarque maudit condamné à l’immortalité et au pouvoir de création quand tout amour a déserté sa vie … (suite…)

Marquise, néant littéraire ?

Un milliardaire excentrique qui se fait appeler le Marquis, une société secrète où l’on vit comme au bon vieux temps de Louis XIV, des personnages qui intègrent cette communauté et en découvrent les règles comme les failles … Il y avait TELLEMENT de possibilités, tellement de champs libres, tellement de marge pour faire de ce roman une tuerie. Le sujet était simple mais laissait toute la place pour développer une intrigue originale, funky, prenante, dotée d’une atmosphère baroque à tomber et de mystères affriolants.

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Le Lac des Cygnes | Magic Mirror éditions

“Lorsque le prince Siegfried s’aventure en forêt ce soir-là, pour oublier les injonctions au mariage qui le pressent et le poids du royaume qui l’incombe, il s’attendait à tout sauf à croiser le chemin tortueux de l’intrigante Odette.

Fasciné par la demoiselle et ses soeurs, prisonnières d’un antique sortilège, il voit là la quête de son existence et se fait la promesse de leur venir en aide. Mais a-t-il seulement conscience du danger qui rôde dans les bois et des ténèbres qui entourent la princesse ? Osera-t-il se confronter aux démons qui tirent les ficelles de ce jeu malsain, au risque de mettre en péril la vie d’Odette ?

Autour d’un lac aux eaux teintées par une magie surannée, vont se jouer les destins croisés de Siegfried et d’Odette, des jeune-filles maudites, de Benno Von Sommerstern, le frère d’armes du prince mais aussi de la mystérieuse Odile qui ressemble tant à la princesse …” (suite…)

L’Âme de l’enfer. Littéralement.

L’âme de l’enfer. Voilà un livre que j’attendais avec une immense impatience. Gloriana est une maison d’édition que j’affectionne tout particulièrement ( je vous en avais déjà parlé par ) et j’admire le sublime travail de l’illustratrice Alexandra V Bach depuis bien longtemps. Quand j’ai su que les deux allaient s’associer pour travailler autour d’un mythe qui me fascine, mon cœur de lectrice a failli lâcher. Depuis, je me suis langui de cet ouvrage qui promettait de belles choses. (suite…)

The Shape of water, la déception

Je risque de ne pas me faire des amis tant ce film a fait des émules, mais je n’ai pas aimé La Forme de L’eau. Voilà c’est dit.
Bon je ne l’ai pas détesté non plus, à vrai dire j’ai passé un chouette moment au cinéma, mais … rien de plus. Et pourtant, avec tout ce que j’avais lu et entendu à son sujet, sans compter mes propres projections construites au visionnage de la bande-annonce, j’avais d’énormes attentes concernant ce film. C’est peut-être pour ça d’ailleurs que j’ai été déçue. 

Pour ceux qui auraient échappé à la déferlante, The Shape of water, c’est l’histoire d’une jeune-femme muette qui travaille comme femme de ménage dans un centre de recherches. Un jour, elle se retrouve à nettoyer une zone sensible poisseuse de sang frais et tombe nez-à-nez avec une créature aquatique humanoïde sur laquelle les chercheurs font des expériences. Une relation va alors se nouer entre les deux.

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Seconde Nature : récit d’anticipation ou conte écologique ?

Si vous suivez mes aventures littéraires depuis un moment, vous n’êtes pas sans connaître Emmanuel Ardichvili que j’avais rencontré à la faveur d’un entretien au festival Nice Fictions. Ce moment partagé avait marqué mon imaginaire de lectrice et je n’ai cessé de suivre les activités de cet auteur dont la prose s’alimente de science et de nature.

Je vous retrouve donc aujourd’hui pour vous parler de son dernier ouvrage paru aux éditions du Lamantin : Seconde Nature. (suite…)

Les Magiciens : charmes et décadence

En règle générale, je m’arrange toujours pour avoir lu le livre qui l’a inspiré avant de regarder un film ou une série. Je dis bien « en règle générale » car pour Les Magiciens (The Magicians), je me suis laissé berner : j’ai découvert que les romans existaient après m’être jetée corps et âme dans le visionnage de la première saison.

J’ai donc hésité avant de tourner les pages du titre de Lev Grossman. C’est un manque, un petit vide laissé incomblé, une absence dans la série qui m’a décidée à sauter le pas. (suite…)

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